Les demeures sont : la littérature, la politique, la peinture, la guerre, les droits de l'homme...

"Je touche à tout parce que tout se tient" Claude Roy

samedi 18 décembre 2010

Le contre-pitre

Hélène Parmelin s'est également intéressée au théâtre :
Le contre-pitre (entrées de clowns) qui parait chez Christian Bourgois en 1973 est composé de 17 entrées de clowns comportant chacunes deux personnages : le clown et le contre-pitre. Ce ne sont pas des clowns ordinaires mais des clowns correspondant à des situations de l'homme dans la vie.
À peine publiés les clowns prennent chair grâce à une mise en scène de Nicolas Pignon et Alain Crassas  et sont joués au festival d'Avignon en 1974 à la cour de l'Hôtel de Caumont. C'est ensuite le théâtre de l'ombre avec comme metteuse en scène Rose Belmas qui va monter cette pièce. Elle obtient le premier "masque d’or" décerné par la FNCTA (Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateuren 1982. Le Masque d'or est une récompense de théâtre décernée tous les quatre ans par la FNCTA au meilleur spectacle de théâtre amateur de la saison .
Rose Belmas
source de la photo

 Ils ont des successeurs nombreux. Cette pièce est encore jouée dans toutes sortes de lieux et c'est tant mieux.

vendredi 3 décembre 2010

Aujourd'hui

J'ai écouté avec retard (en podcast) l'émission de Laure Adler avec Agnès Varda. J'avais beaucoup aimé son dernier film Les plages d'Agnès. 


Au cours de l'interview, Agnès Varda déplore que sa timidité l'avait fait passer à côté de personnalités telles que Hans Hartung et Parmelin-Pignon. Laure Adler ajoute "le couple infernal". Je me suis alors demandé ce qu'elle entendait pas cette expression. Infernal pour qui ?

mercredi 1 décembre 2010

Correspondances de Michel Leiris

Michel Leiris par Francis Bacon


Jeudi 18 novembre 2010 à 19h au Palais de la découverte



Nicolas Pignon,  acteur
Au théâtre, il a travaillé avec Jacques Lassalle, Jean-Pierre Vincent, Marcel Maréchal, Patrice Kerbrat, Klaus Michaël Grüber, Bernard Sobel, Lluis Pasqual, interprétant Shakespeare, Molière, Marivaux, Büchner ou Tchekhov... 
Au cinéma, il a tourné avec Benoît Jacquot, Laurence Ferreira Barbosa, Olivier Assayas, Jean-Paul Rappeneau, Lucas Belvaux...
 Il a également interprété de nombreux rôles à la télévision.  Grand lecteur, il participe activement à
TEXTES & VOIX, où il a lu des textes de Clément Rosset, Jean Hatzfeld, Herberto Helder, Pierre Lartigue, Amos Oz, Alberto Manguel... et a réalisé également une tournée de lectures pour l’Institut français de Moscou et dans plusieurs alliances françaises de Russie.

Présentation par :
Pierre Vilarprofesseur de littérature de la langue française des XXe et XXIe siècles et de l’histoire du livre et de l’édition, Université Paris 7 – Denis Diderot




J'aime ces clins d'oeil de l'actualité : Louise  (surnommée Zette) et Michel Leiris étaient des amis du couple Parmelin-Pignon. 








mardi 30 novembre 2010

Léonard dans l'autre monde 3





Le monde de Léonard

 " Depuis cinq ans enfin, il hantait tous les milieux de l'antiguerre, de l'antibombe, de l'antifascisme, de l'anticolonialisme, signait une profusion de manifestes et cherchait passionnément son chemin parmi les anciennes et nouvelles gauches, les gauches de droite, les extrême-gauche" (p.58)
"Ils parlaient de ce voyage de deux cent cinquante kilomètres comme s'il se fût agi de dix mille. Et Léonard se sentait si loin de tout, dans la petite cuisine à l'air brûlant, qu'il lui semblait venir de l'autre bout du monde. " (p.82)
" Eux sous terre et lui dessus, ils demeuraient réciproquement des voyageurs d'un autre monde "(p.304)

samedi 27 novembre 2010

"Léonard dans l'autre monde" 2

Le salaire de la peur


Léonard enquête pour comprendre ce qui a provoqué la dépression de sa belle-sœur. 
Cette recherche n'est qu'un prétexte pour faire connaissance avec le monde des mines.
Hélène Parmelin n'effectue pas un reportage, c'est un roman avec des descriptions, des conversations. Durant les bavardages avec l'un et avec l'autre, sont évoqués le quotidien du mineur avec la silicose, les coups de grisou, les grèves, la peur et la mort omniprésente. Le vocabulaire  est précis : gayette, puteur, bowette, haveuse, foudroyage, porions et galipots parsèment le récit. Les femmes ne sont pas oubliées : elles vivent avec la peur de la mort, dans les corons sans aucune intimité (la description de la belle-sœur alitée avec la famille, les enfants, les voisins qui entrent et sortent de sa chambre comme dans un moulin est assez représentative). Hélène Parmelin démontre subtilement que si la condition des mineurs est difficile, celle de leur femme ne l'est pas moins. Ces dernières sont pourtant très souvent oubliées. 
"Tu sais, Léonard, une femme de mineurs est toujours seule du matin au soir, surtout quand les enfants sont grands. Avec tout le travail que j'ai, je m'ennuie. Je trouve encore le moyen de m'ennuyer. Ici quand t'es allé au cinéma une fois la semaine, même si les jeunes y vont deux fois, une le samedi et une le dimanche, qu'est-ce que tu peux faire ? Y a rien, c'est le désert.[...] Une fois marié, le mineur s'échine encore plus et la femme s'enterre encore plus [...] la vie c'est quand même plus varié que ça ... "(p. 96-97)
et aussi :
"J'ai toujours pardonné tout, moi, la brutalité, les coups, les grossièretés. Et j'ai tout gardé pour moi car mon amour-propre était en jeu..."
Il n'est pas anodin de remarquer que des prénoms de femmes sont données aux tailles par les mineurs. 


Le mineur aux yeux bleus  Edouard Pignon

vendredi 26 novembre 2010

Accointance

L'œuvre littéraire d'Hélène Parmelin et l'œuvre picturale d'Edouard Pignon (ne pas confondre avec Ernest Pignon-Ernest)  sont étroitement liées, imbriquées. Il me semble difficile d'aborder l'une sans mentionner l'autre.


Début de l'Interview d'Edouard Pignon par Jacques Chancel.

mardi 16 novembre 2010

"Léonard dans l'autre monde" 1

Ce récit a été édité en 1957. Il a lieu dans le Pas-de-Calais, la région des mines. Cet "autre monde" où a vécu Edouard Pignon, le mari d'Hélène Parmelin. Marnes-les-Mines devient sous la plume de l'auteure, Saint-Honoré-les-Mines. Léonard, libraire parisien, se retrouve dans les corons pour démêler les récits de sa belle-famille.



" Peut-être plus que quiconque, le mineur peut symboliser le travailleur manuel, non seulement parce que son travail est si affreux, mais aussi parce que son travail est si vital et nécessaire, et pourtant si éloigné de nos expériences, si invisible que nous sommes capables de l'oublier comme nous oublions le sang qui coule dans nos veines"
George Orwell, Down the Mines, 1937

vendredi 12 novembre 2010

samedi 6 novembre 2010

Bibliographie sur l'œuvre

Il n'existe qu'un seul livre sur l'œuvre d'Hélène Parmelin :
Maïr Verthuy, Fenêtre sur cour : voyage dans l'œuvre romanesque d'Hélène Parmelin, Montréal, Ed Trois, 1992


Maïr Verthuy est une chercheuse, une professeure d'université et une militante. Née au pays de Galles, elle étudie en France et travaille à une thèse sur "Roger Vailland, vu dans la perspective féministe". Elle décide de s'établir au Québec avec son mari et ses deux enfants en 1959. De 1965 à 2003, elle enseigne à l'Université Concordia, où elle cofonde en 1978 le premier programme d'études féministes au Canada, l'Institut Simone de Beauvoir. On y étudie la femme dans tous ses aspects : loi, sciences, religion et surtout littérature. Elle s'intéresse principalement aux écrivaines francophones, y compris aux femmes migrantes.  Elle a été membre de la délégation canadienne à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, tenue à Beijing en 1995. Elle a également  été invitée par l'Unesco comme déléguée dans différents colloques du monde arabe. En 2001, elle a été nommée Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques, la plus haute distinction décernée par le gouvernement français en reconnaissance du rayonnement de la culture, de la langue et de la littérature française dans l'enseignement. Madame Verthuy a présidé la Fondation Thérèse Casgrain ainsi que le Montreal Council of Women. Membre du Conseil des Montréalaises depuis 2006. Aujourd'hui à la retraite, Maïr Verthuy vit à Montréal.



Un autre article sur Maïr Verthuy, le 8 avril 2012 par Annette Blais : http://journalmetro.com/actualites/national/4498/mair-verthuy-elle-ne-savait-pas-que-cetait-impossible-alors-elle-la-fait/#

vendredi 5 novembre 2010

Citation

Les identités se définissent par des trajectoires. 
 Michel Foucault . 

Bibliographie


  • Introduction à la peinture moderne, studio Raber, 1945, (en collaboration avec Henri Wormser) sous le nom de Leopold Durand
  • La Montée au mur (Mur des Fédérés), Paris, Editeurs français réunis, 1950 (Prix Fénéon 1951)
  • Cinq semaines chez les hommes libres, Paris, Editions sociales, 1951 (reportage)
  • Estampes chinoises révolutionnaires, Paris, Cercle d'art, 1951
  • Matricule 2078 (L'affaire Henri Martin), Paris, Editeurs français réunis, 1953
  • Noir sur blanc, Paris, Julliard, 1954
  • Le Massacre des innocents. L'art et la guerre, Paris, Cercle d'art, 1954
  • Le Diplodocus, Paris, Julliard, 1955
  • Les Mystères de Moscou, Paris, Julliard, 1956
  • Cinq peintres et le théâtre, Décors et costumes de Léger, Coutaud, Gischia, Labisse, Pignon, Paris, Cercle d'art, 1956
  • Léonard dans l'autre monde, Paris, Julliard, 1957; Paris, 10/18, 1974
  • Le Taureau matador, roman-conte, Paris, Julliard, 1959
  • Picasso sur la place, Paris, Julliard, 1959
  • Le Complexe de Filacciano (essai sur la dépolitisation), Paris, Julliard, 1960
  • Le Soldat connu, Paris, Julliard, 1962
  • Dayez, Paris, galerie Villand et Galanis, 1962 (préface d'Hélène Parmelin)
  • Aujourd'hui, Paris, Julliard, 1963
  • Picasso, Les Dames de Mougins, Paris, Cercle d'art, 1964
  • Le Voyage à Lucerne (petit roman), Paris, Julliard, 1965
  • Picasso, Le peintre et son modèle, Paris, Cercle d'art, 1965
  • Picasso dit, Paris, Gonthier, 1966
  • Le Guerrier fourbu, Paris, Julliard, 1966
  • La Gadgeture, Paris, Julliard, 1967
  • Picasso, La flûte double, Au vent d'Arles, 1967
  • La Femme-crocodile, Paris, Julliard, 1968
  • L'Art et les anartistes, Paris, Bourgois, 1969
  • La Manière noire, Paris, Bourgois,1970
  • Picasso lithographe, Paris, Weber, 1970
  • Le Contre-pitre, théâtre, Bourgois, 1973
  • L'Art de la rose, essai, Paris, 10/18, 1972; 1983
  • Le Perroquet manchot, Paris, Stock, 1974
  • La Femme écarlate, Paris, Stock, 1975
  • Belperroque ou L'enterrement du perroquet, guignol en trois actes et un épilogue, Paris, Bourgois, 1977
  •  Le Monde indigo  (2 tomes : Cramponne et le soleil tombe dans la mer), Stock, 1978
  • Libérez les communistes, Paris, Stock, 1979 ; 2000
  • Voyage en Picasso, Paris, Robert Laffont, 1980 ; Paris, Bourgois, 1994
  • Une passion pour Sanary, Aix-en-Provence, Edisud, 1980
  • Le Diable et les jouets ou La ballade des temps rétifs, roman, Paris, Ramsay, 1982
  • La Mort au diable, Paris, Bourgois, 1982
  • La Désinvolture, auto-pamphlet, Paris, Bourgois, 1983
  • Les Peintres de Jean Vilar : Calder, Chastel, Gischia, Jacno, Lagrange, Manessier, Pignon, Prassinos et Singier, Fondation Jean Vilar, Avignon, 1984.
  • La Tortue surpeuplée, Paris, Bourgois, 1987
  • Histoire de Madame H. P. [sur un portrait d'Hélène Parmelin par Picasso], Paris, Editions Marval, 1996







Sur Pignon


  • Edouard Pignon, Paris, Galerie de France, 1960
  • Pignon, Les Nus rouges, Paris, Galerie de France-Weber, 1973
  • Histoire des Nus, Paris, Bourgois, 1976
  • Pignon, préface de Jack Lang, textes de Jean-Louis Ferrier, Georges Duby, Gabrielle Althen, Alain Roger, Jean-Luc Chalumeau, Jean Lescure et Hélène Parmelin, Galeries Nationales du Grand Palais, Centre National des Arts Plastiques et Editions Denoël, Paris, 1985
  • Edouard Pignon, touches en zigzag pour un portrait, suivi de La peinture est une et indivisible, propos enregistré de Pignon, Marval/Galerie Beaubourg, Paris, 1987 

lundi 1 novembre 2010

L'engagement

Après les révélations du rapport Krouchtev, elle est à l'initiative, en 1956, d'une pétition d'artistes, la Lettre des Dix réclamant la tenue d'un congrès extraordinaire du PCF pour débattre des problèmes posés par l'intervention soviétique en Hongrie. Hélène Parmelin, Georges Besson, Marcel Cornu, le docteur Harel, Francis Jourdain, Pablo Picasso, Edouard Pignon, Paul Tillard, Henri Wallon et René Zazzo déplorent que bien que "les semaines qui viennent de s'écouler aient posé aux communistes de brûlants problèmes de conscience, ni le comité central, ni l'Humanité n'ont aidé à les résoudre". La réponse publiée par l'Humanité n'est pas rassurante. Elle défend longuement la ligne officielle et conclut  : "les signataires... peuvent avoir une autre opinion !  Ils peuvent même s'obstiner en dépit des faits, mais ils n'ont pas le droit d'essayer d'imposer leur point de vue au Parti par des moyens illicites". À partir de ce moment là, elle mettra toute son énergie contre le stalinisme. 
Elle est signataire du "Manifeste des 121",  sous-titré "Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d'Algérie" pour soutenir de jeunes appelés qui  préférent l'exil à la guerre d'Algérie. Un groupe d'intellectuels prend l'initiative de rédiger un manifeste reconnaissant le droit à l'insoumission.  Publié à l'étranger (Tempo presente, Neue Rundschau), ce texte doit initialement paraître dans le n°4 du périodique Vérité-Liberté et les Temps modernes, mais la censure s'y oppose : Le Monde en signale toutefois l'existence dès le 6 septembre et donne la liste complète des signataires le 30 septembre.
Elle signera également avec d'autres personnalités littéraires comme Simone de Beauvoir, Françoise Sagan, Germaine Tillon, des articles en faveur de Djamila Boupacha, résistante du FLN, torturée et violée par des militaires.




Elle s'insurge contre l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 par les troupes du pacte de Varsovie et de la "normalisation" qui s'ensuit. Elle participe au congrès international des intellectuels à la Havane en compagnie de Georges Fall, Max-Pol Fouchet, Louise et Michel Leiris, Marguerite Duras, Antonio Segui, Christiane Rochefort et bien sûr Edouard Pignon.
Mais ce n'est qu'en décembre 1980, un an après l'invasion de l'Afghanistan et alors qu'en Pologne est décrété l'état d'urgence, qu'elle décide avec Edouard Pignon de quitter le Parti communiste : "notre combat pour un socialisme dans la liberté est incompatible avec l'appartenance au parti. Les communistes qui, par leur silence ou électoralement, se croient malgré tout tenus de soutenir le parti de Georges Marchais, ne disposent même pas, comme au temps de Staline, du terrible alibi de l'ignorance".
Elle meurt dans la nuit du 5 février 1998, à son domicile parisien, à l'âge de quatre-vingt-deux ans.

dimanche 31 octobre 2010

Biographie succinte

Hélène Parmelin est née à Nancy le 19 août 1915, d'Arcadi Jungelson, agronome et de Véra Halfin, avocate. 
Ce sont des russes exilés par la révolution de 1905. Son père socialiste-révolutionnaire avait été déporté en Sibérie. Sa mère, menchevik, arrêtée et emprisonnée pendant deux ans à Odessa. Les familles les font évader chacun de leur côté. Tous deux décident de rejoindre Lénine en Suisse, à Genève. Ils se rencontrent là, font connaissance et vivent ensemble, rue de Carouge. Ils finissent leurs études en exil, à l'université de Nancy . La mère est l’une des premières femmes à étudier le droit alors même qu’elle savait à peine le français. Le père soutient une thèse de chimie à la faculté des sciences.  En 1917 la famille Jungelson s’installe définitivement à Paris. Le père meurt en 1920, à l’âge de trente-quatre ans. Il laisse deux garçons Jean l'aîné , le cadet Eugène également appelé  Gania et deux filles Olga et Hélène qui n’a pas encore cinq ans. 


Hélène Parmelin a vécu jusqu'à l'âge de seize ans dans une cour du XIVe arrondissement :  "où nous retenait depuis la mort de mon père la crise du logement et la difficulté de vivre à cinq sur un seul salaire de femme de loi.  "J'ai grandi en milieu surintellectuel entre français et émigrés [...] Cette cour a été pour nous une expérience de vie et une école d'homme". 
"Ma mère était russe. Une mère russe rouge. Une voix russe, les r russes. Elle chantait des chansons russes et ukrainiennes. Ses fautes de langage étaient nos délices" ( in Le Soldat connu)

Après son baccalauréat au lycée Fénélon, elle vit durant deux ans et demi en Indochine avec son mari  dont elle se sépare à son retour en France. Elle avait épousé Henri Wormser, militant communiste en 1938, qu’elle quittera pour le peintre Edouard Pignon.

Elle rejoint le Parti Communiste en 1944. Sa carrière de journaliste est marquée par sa collaboration au journal L'Humanité de 1944 à 1956. Elle commence dans ce journal sous le pseudonyme  de Léopold Durand, avant de prendre la direction du service culturel jusqu'en 1953. Ce quotidien est le principal support de la campagne pour la libération d’Henri Martin. Hélène Parmelin se distingue particulièrement par le tour de force de rédiger quasiment chaque jour, trois années durant, un article rendant compte des actions pour défendre le "marin de la liberté". Elle décrira la vie de journaliste dans un roman Noir sur blanc en 1954.
Henri Martin à France Culture  © P.Kervran

Elle s'installe rue du Moulin Vert dans le XIVe arrondissement avec le peintre Edouard Pignon en 1947.  Elle se marie avec celui-ci le 17 juin 1950. Naissance de Nicolas Pignon (aujourd'hui comédien) en 1948. 
Le couple va ensuite partager son temps entre Paris et le midi de la France car  Picasso  les conviait fréquemment à séjourner à Vallauris.





En 1954, les Pignon quittent l'atelier trop petit du Moulin Vert et s'installent  26 rue des Plantes dans le 14e arrondissement.





Intention

Il ne s'agit pas de raconter par le menu la chronique d'une vie mais plutôt de reconstituer un itinéraire qui apparaît particulièrement révélateur.
L'objet de ce travail est d'inciter des lecteurs à découvrir les œuvres de cette écrivaine.