"Mais si je commence à vous parler de tout ce qui me vient, si je vous détaille toutes mes pensées, et comment et pourquoi elles m'arrivent, si je vous parle de leur simultanéité, cette histoire n'en finira plus"
Yannick Haenel, Tiens ferme ta couronne, Ed. Gallimard, p.19
Cette citation extraite du livre de Yannick Haenel m'évoque la manière d'écrire d'Hélène Parmelin.
Parmi les auteurs importants de la romancière, on note Tolstoï, Balzac, Stendhal, Pavèse, Dumas etc mais aussi toute une partie de la littérature américaine (Thonton, Wilder, Faulkner et particulièrement Dos Passos) qui a influencé son goût de la littérature d'actualité et du simultanéisme.
Dans les Lettres Françaises en novembre 1968, elle expliquait : "Ce que j'ai envie d'écrire, c'est ce que je vis moi-même, ce que je sens, ce que je touche du doigt. Tous mes romans sont toujours des romans de l'actualité : car je me sens être, comme chacun de nous, une sorte de lieu géométrique de tout ce qui se passe, un carrefour, une conscience où se répercute, à tout instant tout le fabuleux grouillement du monde"
Je reprends la définition du Simultanéisme que j'ai trouvé dans le livre de Maïr Verthuy : "technique par laquelle, comme dans le cas de Dos Passos, l'on juxtapose dans le temps des épisodes ou des vies qui sont apparemment indépendants les uns des autres mais qui souvent convergent ou se touchent même à l'insu des personnages dont il est question"
Les demeures d'Hélène Parmelin
Travail en cours
Les demeures sont : la littérature, la politique, la peinture, la guerre, les droits de l'homme...
dimanche 4 août 2024
dimanche 7 juillet 2019
Correspondance d'Hélène Parmelin avec Picasso
Conférence du 10 octobre 2018 d'Émilie Bouvard
Emilie Bouvard est historienne de l'art et conservatrice du patrimoine au Musée national Picasso-Paris, où elle est chargée des peintures (1938-1972), de la recherche, des éditions et de l'art contemporain. Elle a assuré le co-commissariat de l'exposition « Picasso.Mania » en 2015 aux Galeries nationales du Grand Palais ; en 2017, elle est co-commissaire de l'exposition «Picasso 1947. Un don majeur au Musée national d'art moderne» et en 2018, elle co-assure les commissariats des expositions «Guernica», avec Géraldine Mercier, et «Picasso. Chefs-d'uvres !», avec Coline Zellal, au Musée national Picasso-Paris. Elle a soutenu en novembre 2017 une thèse d'histoire de l'art portant sur la «Violence de l'art des femmes. 1958-1978» à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Depuis 2019, elle est directrice scientifique de la Fondation Giacometti.
Emilie Bouvard est historienne de l'art et conservatrice du patrimoine au Musée national Picasso-Paris, où elle est chargée des peintures (1938-1972), de la recherche, des éditions et de l'art contemporain. Elle a assuré le co-commissariat de l'exposition « Picasso.Mania » en 2015 aux Galeries nationales du Grand Palais ; en 2017, elle est co-commissaire de l'exposition «Picasso 1947. Un don majeur au Musée national d'art moderne» et en 2018, elle co-assure les commissariats des expositions «Guernica», avec Géraldine Mercier, et «Picasso. Chefs-d'uvres !», avec Coline Zellal, au Musée national Picasso-Paris. Elle a soutenu en novembre 2017 une thèse d'histoire de l'art portant sur la «Violence de l'art des femmes. 1958-1978» à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Depuis 2019, elle est directrice scientifique de la Fondation Giacometti.
vendredi 24 août 2018
Hommage à Fellini
Textes d'Hélène Parmelin, Georges Boudaille et Jean Lescure, avec 9 lithographies de Corneille, Kijno, Labisse, Lindstroem, Messagier, Pignon, Prassinos, Singier et Zao Wou-Ki
Pignon Les Clowns |
Corneille |
Zao Wou-Ki |
Actualité du moment :
David Lynch, le célèbre réalisateur de Twin Peaks, Blue Velvet et Mulholland Drive, va exposer une sélection de ses œuvres à la Maison du Diable de Sion (espace culturel de la Fondation Fellini qui a ouvert ses portes fin 2011).
L’exposition baptisée «Dreams à Tribute to Fellini» se tiendra du 7 septembre au 16 décembre 2018.
L’exposition baptisée «Dreams à Tribute to Fellini» se tiendra du 7 septembre au 16 décembre 2018.
Dans la présentation de celle-ci, la MDD mentionne que « David Lynch rencontre Federico Fellini dans sa chambre d’hôpital à Rome en 1993. Les circonstances de cette entrevue ont profondément marqué l'esprit du cinéaste américain car, quelques jours après cette visite, Fellini tomba dans un coma dont il ne se remettra pas. »
Le directeur de la MDD et commissaire d'exposition Nicolas Rouiller a expliqué que David Lynch souhaitait à priori réaliser une vingtaine de dessins autour de l'œuvre du cinéaste italien.
dimanche 12 août 2018
Jean Lescure (1912-2005)
Jean Lescure et Zao Wou-Ki |
Martine Lancelot a réalisé un film sur Jean Lescure qui s'intitule "Jean Lescure, le poète et la couleur" en 1998 où il s'exprime sur la peinture, ses rencontres, sur les oeuvres de ses amis les peintres. Les photos ci-dessus sont extraites de ce film.
Dès juillet 1966, Jean Lescure évoque dans une lettre envoyée à Zao Wou-Ki le projet de créer une œuvre en commun. “Depuis qu’on a parlé de faire un livre ensemble, ma poésie devient de plus en plus comme ta peinture, silencieuse et profonde […] Pas profonde dans le sens grosse tête et pensée philosophique, ajoute-t-il, profonde dans le sens du creux du monde, de l’enfoncement de l’espace”. "L'étang" paraît en 1972 aux éditions Galanis avec 8 aquatintes originales en couleurs de Zao Wou-Ki dont 6 hors-textes. Lescure lui-même sera comblé par le résultat final, et évoquera avec bonheur cette gamme de verts et de mauves vaporeux qui « reflètent si bien » ses mots.
"Il trionfo della morte", est un recueil de textes qui paraît en 1984 dont le titre se veut une allusion au Campo Santo de Pise. Il représente une quinzaine d'années de travail de Jean Lescure et réunit des poèmes ayant déjà fait l'objet de publications bibliophiliques dont chacun est dédié à une personnalité ; le poème L'étang à Hélène Parmelin.
Actualité du moment :
Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris expose en ce moment une quarantaine d’œuvres de grand format sur toile et sur papier de Zao Wou-ki (1920-2013) : L'espace est silence.
lundi 6 août 2018
jeudi 3 août 2017
Georges Limbour- écrits sur la peinture
Lorsque le livre "Georges Limbour, spectateur des arts- écrits sur la peinture, 1924-1969" est paru, je me suis précipitée sur l'index et j'ai retrouvé un article sur Hélène Parmelin mais sous le nom de Léopold Durand puisque c'était son pseudonyme au moment du livre écrit avec Henri Wormser Introduction à la peinture moderne.
Voici l'article de Georges Limbour dans Action, n°102, 16 août 1946 :
Introduction à la peinture moderne ou... les collectionneurs aux abois
"Henri Wormser et Leopold Durand ont publié récemment un petit livre : Introduction à la peinture moderne, fort déplaisant et inquiétant, j'imagine pour les marchands, les collectionneurs et les peintres de la bonne société. Il est écrit d'un point de vue marxiste, sans pousser l'affaire au noir, et il me semble que l'on peut y apprendre beaucoup de choses, tant sur l'évolution sociologique qu'esthétique de la peinture. J'ai moi même (qu'on me pardonne cette petite présomption) réfléchi au sort futur de la peinture et à la manière d'assurer la vie des peintres, dans une société réorganisée, et je la ferais connaître à l'heure H, et sans doute un peu avant. Il m'a semblé, pour tout dire, que l'art aurait fort à gagner d'une bonne révolution de fond en comble, et c'est ce que nos auteurs nous expliquent avec beaucoup de science, de prudence, et de connaissance du public.
Ils se proposent d'analyser les causes du conflit qui opposent peintres modernes et…grand public, et d'y trouver une solution. Ils sortent vaillamment, et d'une manière dégagée de toute pédanterie, l'attirail des explications sociologiques, économiques, historiques, géographiques des métamorphoses de la peinture, de l'époque romane à nos jours. Je dirais bien qu'ils nous expliquent tout, si vraiment tout pouvait s'expliquer. Ils nous disent comment la peinture, d'abord murale (les fresques), descend du mur au chevalet, puis après les péripéties de la Renaissance, du XVIIIe et XIXe siècle, tend à remonter au mur.
Ce qu'ils reprochent à la peinture moderne, pour laquelle ils montrent par ailleurs une vive admiration, c'est de satisfaire le goût de quelques collectionneurs indifférents au sujet et de terminer l'histoire du compotier, de la chaise cubiste, sans tenir compte des aspirations populaires. Et, cependant, remarquent-ils, si l'occasion était donnée à des peintres de construire un vaste monument pour le peuple où les artistes puissent à loisir exprimer l'idéologie nouvelle de la collectivité, que l'on fasse entrer ce peuple "le travail terminé, et il éclatera d'un si formidable rire qu'on l'entendra sonner sur les autres rivages de l'Atlantique"
C'est que le peuple ne comprend pas cette peinture moderne qui n'a pas été faite pour lui, détachée de la vie collective et parfois même de la vie tout court. Il ne peut pas s'y intéresser. Ce n'est pas que nos artistes méprisent le peuple et chérissent exclusivement le clan restreint d'initiés pour lequel ils peignent, mais les conditions sociales actuelles les obligent à travailler pour une clientèle de riches bourgeois.
H. Wormer et L.Durand estiment donc que la seule solution possible du conflit présent, du divorce entre l'artiste et le public, se trouvera dans une transformation radicale de la société, lorsque l'œuvre d'art connaîtra une nouvelle destination. Pour cela il conviendrait d'abord que l'artiste prenne conscience de son rôle social, et désire fermement une évolution nécessaire. Mais il faudrait aussi préparer le peuple à recevoir ces œuvres que nos admirables peintres sont prêts à lui donner. C'est toute une éducation populaire qu'il s'agit d'entreprendre. L'enseignement actuel fausse dès le jeune âge le goût de l'homme moderne : on veut lui faire admirer exclusivement l'art de la renaissance au détriment de celui de notre temps ; c'est comme si, dans une école, on n'enseignait que les auteurs latins en oubliant de parler des modernes. Une grande "campagne d'initiation" serait donc nécessaire.
L'état actuel de la peinture permet les plus grandes espérances ; la technique perfectionnée à la fin du XIXe siècle et au début de celui-ci, mais qui risque de ne pas trouver son emploi et de rester stérile si l'artiste ne se laisse pas soulever par de nouvelles aspirations, offre les possibilités d'un grand art, d'un renouveau aussi éblouissant que les belles époques passées. Ce triomphe de l'art moderne est celui de la révolution et sera le fruit d'un effort collectif "
Georges Limbour - Spectateur des arts-écrits sur la peinture (1924-1969) Ed Le Bruit du temps-p.332-334
Georges Limbour à Bry-sur Marne chez Gaëtan et Geneviève Picon, 1948 |
Introduction à la peinture moderne ou... les collectionneurs aux abois
"Henri Wormser et Leopold Durand ont publié récemment un petit livre : Introduction à la peinture moderne, fort déplaisant et inquiétant, j'imagine pour les marchands, les collectionneurs et les peintres de la bonne société. Il est écrit d'un point de vue marxiste, sans pousser l'affaire au noir, et il me semble que l'on peut y apprendre beaucoup de choses, tant sur l'évolution sociologique qu'esthétique de la peinture. J'ai moi même (qu'on me pardonne cette petite présomption) réfléchi au sort futur de la peinture et à la manière d'assurer la vie des peintres, dans une société réorganisée, et je la ferais connaître à l'heure H, et sans doute un peu avant. Il m'a semblé, pour tout dire, que l'art aurait fort à gagner d'une bonne révolution de fond en comble, et c'est ce que nos auteurs nous expliquent avec beaucoup de science, de prudence, et de connaissance du public.
Ils se proposent d'analyser les causes du conflit qui opposent peintres modernes et…grand public, et d'y trouver une solution. Ils sortent vaillamment, et d'une manière dégagée de toute pédanterie, l'attirail des explications sociologiques, économiques, historiques, géographiques des métamorphoses de la peinture, de l'époque romane à nos jours. Je dirais bien qu'ils nous expliquent tout, si vraiment tout pouvait s'expliquer. Ils nous disent comment la peinture, d'abord murale (les fresques), descend du mur au chevalet, puis après les péripéties de la Renaissance, du XVIIIe et XIXe siècle, tend à remonter au mur.
Ce qu'ils reprochent à la peinture moderne, pour laquelle ils montrent par ailleurs une vive admiration, c'est de satisfaire le goût de quelques collectionneurs indifférents au sujet et de terminer l'histoire du compotier, de la chaise cubiste, sans tenir compte des aspirations populaires. Et, cependant, remarquent-ils, si l'occasion était donnée à des peintres de construire un vaste monument pour le peuple où les artistes puissent à loisir exprimer l'idéologie nouvelle de la collectivité, que l'on fasse entrer ce peuple "le travail terminé, et il éclatera d'un si formidable rire qu'on l'entendra sonner sur les autres rivages de l'Atlantique"
C'est que le peuple ne comprend pas cette peinture moderne qui n'a pas été faite pour lui, détachée de la vie collective et parfois même de la vie tout court. Il ne peut pas s'y intéresser. Ce n'est pas que nos artistes méprisent le peuple et chérissent exclusivement le clan restreint d'initiés pour lequel ils peignent, mais les conditions sociales actuelles les obligent à travailler pour une clientèle de riches bourgeois.
H. Wormer et L.Durand estiment donc que la seule solution possible du conflit présent, du divorce entre l'artiste et le public, se trouvera dans une transformation radicale de la société, lorsque l'œuvre d'art connaîtra une nouvelle destination. Pour cela il conviendrait d'abord que l'artiste prenne conscience de son rôle social, et désire fermement une évolution nécessaire. Mais il faudrait aussi préparer le peuple à recevoir ces œuvres que nos admirables peintres sont prêts à lui donner. C'est toute une éducation populaire qu'il s'agit d'entreprendre. L'enseignement actuel fausse dès le jeune âge le goût de l'homme moderne : on veut lui faire admirer exclusivement l'art de la renaissance au détriment de celui de notre temps ; c'est comme si, dans une école, on n'enseignait que les auteurs latins en oubliant de parler des modernes. Une grande "campagne d'initiation" serait donc nécessaire.
L'état actuel de la peinture permet les plus grandes espérances ; la technique perfectionnée à la fin du XIXe siècle et au début de celui-ci, mais qui risque de ne pas trouver son emploi et de rester stérile si l'artiste ne se laisse pas soulever par de nouvelles aspirations, offre les possibilités d'un grand art, d'un renouveau aussi éblouissant que les belles époques passées. Ce triomphe de l'art moderne est celui de la révolution et sera le fruit d'un effort collectif "
Georges Limbour - Spectateur des arts-écrits sur la peinture (1924-1969) Ed Le Bruit du temps-p.332-334
lundi 31 juillet 2017
Secrets d'alcôve d'un atelier
Philippe Bouchet, historien d'art traite des rapports de travail entre Edouard Pignon et Picasso.
"Depuis la dernière guerre, il [Picasso] appréciait la compagnie du peintre Edouard Pignon. Au cours de son séjour à Vallauris, alors qu'il travaillait près de Picasso dans la vieille fabrique de parfums, Pignon se rappelle être parti un jour en laissant une étude inachevée pour un tableau représentant une mère avec son enfant. Pendant son absence, Picasso entra et peignit une autre version du sujet dans le même style et la laissa sur un chevalet. Après son départ, arrivèrent des amis qui cherchaient Pignon, et ils furent enthousiasmés par cette peinture toute récente. Rencontrant Pignon peu après, ils le félicitèrent chaleureusement et le peintre leur répondit innocemment que c'était juste une petite étude sans importance. Ce n'est qu'en revenant à l'atelier que tous comprirent ce qui s'était passé. Le nouveau Pignon était en fait un Picasso.
L'entente grandit entre le peintre flegmatique et bonhomme qui s'était évadé du pays minier du nord de la France et l'andalou insondable et volcanique. Pignon est un peintre de talent et un excellent causeur ; sa connaissance des arts est vaste et ses goûts bien arrêtés. Tandis qu'il parlait dans le langage des peintres de ses dernières intentions concernant son œuvre, Picasso l'écoutait attentivement et l'interrompait tout à coup pour lancer des idées qui suscitaient en même temps intérêt et étonnement. Pignon s'efforçait d'expliquer ses motifs avec clarté, tandis que Picasso parlait toujours par métaphores sans aucune idée de justification"
Roland Penrose "Picasso", ed Flammarion-p.486
lundi 24 novembre 2014
À voix nue
Rediffusion sur France Culture de l'émission À voix nue sur Hélène Parmelin répondant à Marie-Christine Navarro le 15/12/1994 :
http://www.franceculture.fr/emission-les-nuits-speciales-a-voix-nue-helene-parmelin-45-2014-10-25
http://www.franceculture.fr/emission-les-nuits-speciales-a-voix-nue-helene-parmelin-45-2014-10-25
lundi 21 avril 2014
Edouard Pignon
Un extrait de 3 mn d'une interview d'Edouard Pignon ici :
Dans la série "Vocations", les auteurs se proposent d'amener des personnalités de divers milieux à s'exprimer sur eux-mêmes à partir du thème de la vocation, en même temps que d'étudier certains mécanismes de l'interview grâce à un dispositif en trois temps : filmage par une caméra cachée de la préparation de l'interview, interview, puis filmage des réactions de la personne à des extraits des deux premiers moments qu'on lui proposait de visionner.- Alors que la collection n'est plus diffusée, un journaliste se rend au domicile d'Edouard PIGNON, dans son atelier, et recueille ses commentaires sur le déroulement de cette interview peu orthodoxe. - Des extraits de l'émission originale, présentée par Pierre DUMAYET, émaillent cette interview.
Dans la série "Vocations", les auteurs se proposent d'amener des personnalités de divers milieux à s'exprimer sur eux-mêmes à partir du thème de la vocation, en même temps que d'étudier certains mécanismes de l'interview grâce à un dispositif en trois temps : filmage par une caméra cachée de la préparation de l'interview, interview, puis filmage des réactions de la personne à des extraits des deux premiers moments qu'on lui proposait de visionner.- Alors que la collection n'est plus diffusée, un journaliste se rend au domicile d'Edouard PIGNON, dans son atelier, et recueille ses commentaires sur le déroulement de cette interview peu orthodoxe. - Des extraits de l'émission originale, présentée par Pierre DUMAYET, émaillent cette interview.
Edouard Pignon Source |
Livre de Maïr Verthuy sur l'œuvre romanesque d'Hélène Parmelin
Maïr Verthuy nous conduit avec cet essai dans l'univers des romans d'Hélène Parmelin. Il n'y est pas question du théâtre, des pamphlets, des essais et des livres sur l'art.
Hélène Parmelin nous décrit avant tout son territoire, Paris d'où la dénomination par Verthuy de la "Paysanne de Paris".
Un chapitre est consacré à l'utilisation de l'enquête dans quelques romans : enquête policière ou enquête privée.
Il est sujet ensuite de l'influence de Dos Passos sur son écriture, particulièrement du simultanéisme. Puis petit à petit, le lecteur constate qu'Hélène Parmelin s'insère dans ses romans.
Maïr Verthuy s'attache au titre de son livre "Fenêtre sur cour" et nous explique l'importance des fenêtres chez Hélène Parmelin.
Plusieurs chapitres décortiquent le temps et l'espace ainsi que l'importance des voyages. Enfin quelques clefs de l'œuvre : les guerres, la mort, la passion, les saltimbanques (ce que j'ai dénommé par les demeures d'Helène Parmelin qui sont pour moi : la politique, l'écriture, la peinture, les guerres, les droits de l'homme).
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